Sa wat di Thaïlande

Nous vous vantions la gentillesse des laotiens et nous ne sommes pas trop dépaysés en Thaïlande. Notre premier aperçu s’est fait à Udon Thani dans la région peu touristique de l’Issan au nord/est du pays. C’est une grande ville commerçante où il fait bon vivre. Le soir les habitants se retrouvent autour du grand lac pour faire un peu de sport, déguster des grillades, profiter d’un massage, boire un jus de fruit frais ou simplement profiter de la relative fraîcheur. La Thaïlande nous apparaît beaucoup plus développée que les pays précédents, on retrouve transports publics en ville, centres commerciaux, concerts, jeunes à la mode : chemisiers vintages, vélos à pignon fixe et petites casquettes … . Nous avons même été à une brocante ! Les cuisines mobiles suivent la mode et s’installent dans des combi Wolkswagen couleurs chamallows ou dans des terrasses ambiances rockabilly.

Rassurez-vous on court toujours les marchés et les petites cuisines de rue traditionnelles. Notre premier aperçu de la cuisine de rue Thaï nous enthousiasme et nous met l’eau à la bouche. Pour commencer voici une image de notre premier repas thaïlandais : poulet grillé entier, salade de papaye verte bien relevée (mais sans poisson fermenté) et riz gluant.

Premier marché visité, on trouve des têtes de cochon en pagaille, un drôle de poisson et surtout des œufs de fourmis rouges cuisinés (enfin) !

Nous en achetons un sachet que nous dégustons à une terrasse de café. C’est très bon, légèrement acide et surtout très drôle à déguster car les œufs claquent sous la dent comme des gros œufs de lump. Nous intriguons les propriétaires du café qui finissent par nous inviter à partager leur repas composé de riz, d’omelette, de porc grillé et de poisson séché grillé. Cela accompagne très bien notre salade d’oeufs de fourmi.

On continue sur les découvertes étonnantes avec le sandwich à la glace dont nous avions déjà beaucoup entendu parler. Et là encore, très bonne surprise ! Nous arrêtons une cuisine mobile sur la route qui nous propose de la glace maison saveur coco dans un petit pain brioché avec du riz sucré, des cacahouètes et quelques grains de maïs. Cela peut surprendre comme ça mais le mariage fonctionne très bien. On en redemande.

Ici, il fait vraiment chaud et nous marchons beaucoup. Pour nous rafraîchir quoi de mieux que des fruits frais découpés sur commande. On peut arrêter des carrioles un peu partout qui proposent de beaux fruits sur lit de glace : pastèque rouge ou jaune, mangue, goyave, papaye, ananas… . Vous pouvez manger vos fruits natures ou avec des épices.

Nous visitons les temples de la ville et aux découvertes architecturales s’ajoutent les rencontres gastronomiques. En effet, nous tombons durant une fête bouddhique et les fidèles offrent des repas à tous les visiteurs. On se voit offrir, lors de nos deux passages, trois sortes de patates douces et de la citrouille au coco ; un dessert au tapioca et lait de coco ; une salade de papaye verte (la plus épicée jamais goûtée !), des nouilles au curry de poisson ; un granité à la grenadine. Nous faisons connaissance avec une mamie qui parle bien anglais et qui nous conseille de toujours aller dans les temples durant les fêtes et festivals pour bien manger, nous essaierons !

Les brochettes en tout genre ont l’air d’avoir beaucoup de succès ici. Il y a de grandes cuisines mobiles où vous pouvez remplir des assiettes de brochettes à faire frire. On se laisse tenter par une brochette de boulettes de crevette aux mini-croutons et une brochette d’œufs de caille dans son enveloppe de pâte. Il y a malheureusement beaucoup de poissons ou de viandes reconstitués, de type surimi, qui ne nous tentent pas trop.

Du côté des sucreries, il y a l’embarras du choix. On trouve partout de délicieux palets au coco, nous enquêtons sur la recette.

Nous avons également découvert une gourmandise fort jolie. Il s’agit d’une pâte à base de coco coloré entourée de gélatine. Admirez ces petits bijoux.

Comme nous vous le disions, nous avons été à une brocante le vendredi soir où la cuisine de rue était bien représentée. Si certains stands proposaient un peu de junk food nous avons tout de même fait de belles découvertes locales. Admirez la réserve de criquets de ce vendeur et laissez-vous tenter par ces délicieux petits raviolis au poulet dans leur sauce aigre douce. La cuisine japonaise est également très à la mode avec des stands de sushis ou de takoyakis.

Nous descendons petit à petit l’Isan pour rejoindre de nouveau le Cambodge dans une quinzaine de jours. Cette province a peu d’attractions touristiques majeures ce qui lui vaut de rester en dehors des programmes touristiques, cela nous permet de découvrir d’autant plus la Thaïlande, sa cuisine et ses habitants.

3 comments on “Sa wat di Thaïlande

  1. coucou vous

    vous remontez dans mon estime de repoussement de limites avec les oeuf de fourmis rouges, ils sont couvés ou pas (ah ha ha !!!) vous devez avoir un système gastrique en béton maintenant!