Hit the road !

En route pour le plateau des Bolovens à une cinquantaine de kilomètres de Paksé. On loue un scooter avec Sophie et Dave, rencontrés dans le Mondolkiri, et on prend la route pendant deux jours pour une excursion intense. Le plateau des Bolovens s’étend au dessus de la plaine du Mékong, son relief est propice aux cascades et rapides que nous découvrirons en nombre.

Après une cinquantaine de kilomètres nous nous arrêtons pour une première cascade et une balade dans la jungle. On découvre d’immenses nids d’araignées, des arbres démesurés et des cosses gigantesques.

On reprend la route pour s’arrêter dans une plantation de café et déguster l’arabica locale. Le café est récolté une fois par an et torréfié au wok après dix jours de séchage. Le plateau des Bolovens est surtout réputé pour son robusta qui pousse sur des grands arbres à une altitude plus élevé que les petits arbres d’Arabica.

Sur la table, l’arabica qui vient d’être récolté sèche. Ce qui ressemble à des cacahuètes, ce sont les grains de cafés extraits de leur cosse avant torréfaction.

Voici l’intérieur de la ferme, c’est ici que ce petit producteur procède à la torréfaction.

Et voici un grain de café avant et après torréfaction.

Encore une cinquantaine de kilomètres et nous arrivons en haut d’une vertigineuse chute qui nous permet de voir à des kilomètres à la ronde.

En scooter, particulièrement dans les campagnes, on prend vite la grosse tête, on a vraiment l’impression d’être les stars locales : Thomanivong et Gabrielousang. En effet, les habitants, enfin surtout les enfants, nous font coucou tout au long de la route. On passe notre journée à saluer les foules !

Nous avons vu de magnifiques chutes mais on commence un peu à s’échauffer car après la journée sur la route on n’a pas encore pu se baigner. Heureusement, nous arrivons à Tad Fo où nous passons la nuit. On loue un petit bungalow pour pas grand-chose et on file se baigner dans les belles chutes au-dessus du village. On peut nager, prendre une douche puissante ou faire des glissades au milieu des enfants du village.

Après ce bon rafraichissement, on se laisse porter par la douce atmosphère de la nuit tombante au village.

On tente de comprendre les règles du jeu des enfants, il s’agit d’une sorte de balle au prisonnier dont l’objectif et d’enfiler toutes les sandales de l’équipe sur un bâton avant l’élimination de tous les participants.

Gabrielle se prend de passion pour les cochons en liberté mais nous n’en rapporterons pas !

Après cette bonne journée, la fatigue se fait sentir et on se couche avec les poules, nous serons d’ailleurs réveillés avec les coqs. On reprend la route à 7H du matin après une bonne pastèque.

Première pause après 50 kilomètres pour un brunch au marché. Au menu, brochette de poisson, brochette de saucisse sucré et pho agrémenté de nombreuses herbes.

Nous roulons ensuite pendant toute la matinée avant d’arriver au clou du spectacle : la magnifique chute de Tad Yueang. C’est sûrement la plus belle cascade que nous n’ayons jamais vu. En pleine jungle, elle tombe d’une cinquantaine de mètres dans une grande piscine où l’on peut nager. On profitera bien de ce lieu idyllique d’autant plus que nous sommes à peu près seuls.

Bien fatigués, on rentre à Paksé, non sans s’arrêter pour un festin de grillades au bord de la route.

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2 comments on “Hit the road !

  1. Moi aussi je veux voir des cochons noirs ! Sont trop mignons !!! Comme ej te comprends Gabrielle !

  2. Coucou les amoureux,
    Jonathan vous accompagnerai bien pour faire copain/copain avec toutes vos rencontres animales comme Gabrielle, mais aussi (et pour cela je me joins volontiers à vous) pour tous les paysages magnifiques que vous nous offrez !
    MERCI et continuez… car on a de plus en plus de mal à trouver de jolies cartes postales ou que l’on soit alors proposez vos services aux offices touristiques :-)
    Pour votre prochain voyage on se case dans vos valises mais on prendra aussi de quoi faire des petits déjeuners plus franchouillards .
    « Vous reprendrez bien une part de brioche aux pralines jeune homme, ou bien un petit pain au chocolat, non ?  »
    Biz Biz