Hoi An, in et off

Hoi An : ancien petit port de commerce qui prospéra grâce aux échanges commerciaux internationaux et l’établissement des marchands chinois à partir du XVéme siècle. Très bien conservée, on y admire un mélange d’architectures chinoises et coloniales, on s’y promène dans de petites ruelles charmantes, on visite de magnifiques temples et de belles demeures. Classée à l’UNESCO en 1999, elle attire de nombreux visiteurs occidentaux pour son patrimoine et la proximité de la plage. C’est là que le bat blesse. On ne va pas cracher dans la soupe, nous sommes nous même des touristes occidentaux mais on n’aime pas trop les touristes arrogants, les visites stéréotypées et les marchands du temple. L’avantage avec ce type de tourisme c’est que la plupart des gens font la même chose, au même moment et au même endroit ! En se levant à 5H du matin on profite d’une ville déserte et de l’installation des cuisines de rue ; en s’éloignant à vélo dans la campagne on est plus tranquille et on rencontre des gens sympas. Voici quelques images pour vous donner un aperçu de la beauté de la ville.

On retrouve encore les festins destinés aux ancêtres disposés sur des tables à l’extérieur des maisons. D’après nos recherches sur le culte des ancêtres, c’est l’aîné de la famille qui s’occupe des prières, d’alimenter l’autel ou de dresser la table pour les 4 générations passées qui sont encore présentes dans le monde des vivants. Les ancêtres ont donc besoin d’argent, de voitures, de vêtements, de bicyclettes, de téléphones portables… en plus de la nourriture, de l’alcool et des cigarettes. On trouve donc des répliques en carton de tous les objets de la vie courante sur les marchés et elles sont brûlées pour les ancêtres. On a même vu un sac Vuitton en carton pour une ancêtre branchée ! C’est une pratique généralisée au Vietnam, en tout cas les ancêtres sont bien choyés avec les festins que l’on voit dans la rue.

A Hoi An, on mange très bien dans la rue. Nous avons découvert de nombreuses petites spécialités. Les brochettes à déguster dans des feuilles de riz avec herbes et salade. La marinade des brochettes est très bonne et le stand des deux vendeuses très mignon mais également très pratique à déplacer grâce à sa palanche en bambou et ses minuscules tabourets.

On goûte des Banh Cang, ce sont des petits beignets aux herbes, en demi-sphères creuses, avec un petit œuf de caille dessus. Comme souvent, ils sont accompagnés d’une salade fraîche composée de menthe et de gros radis râpé. On arrose le tout de sauce sucrée au nuoc mam et de piment.

On mange les meilleurs Banh Mi (sandwich vietnamien) de la ville, et même du pays selon certains voyageurs enthousiastes, chez une gentille vieille dame. Et c’est vrai qu’ils sont délicieux ! On trouve également des Banh Mi dans la campagne au bord d’une route, on les déguste au bord du fleuve. Ils sont moins remplis mais nettement moins chers qu’en ville.

Le marché de Hoi An est grand et animé. On n’échappe pas aux stands touristiques mais la plus grande partie reste quand même destinée aux habitants. Légumes, fruits, herbes, poissons, fruits de mer… c’est un véritable régal pour les yeux. Les odeurs d’herbes aromatiques sont fortes et on sent la coriandre un peu partout. On regrette de ne pas avoir de cuisine sous la main ! On en profite quand même pour acheter quelques ustensiles, notamment un super couteau pour peler la canne à sucre ou un beau moule en bois.

Avant d’arriver et de quitter Hoi An, on passe un après-midi et une soirée dans la ville de Danang. On a pu goûter le Bun Cha Ca, des vermicelles avec des boulettes de poisson dans un bouillon. Le bouillon de poisson était très bon mais nous on s’attendait à du vrai Cha Ca, c’est-à-dire du poisson grillé et non des boulettes. Ceci dit les boulettes de poisson sont faites maison et ne sont pas mauvaises.

En revanche, très agréable surprise avec le Rau Cau Dua, une salade de gros radis râpés avec du bœuf, du foie, des cacahouètes, de la menthe, du piment et de la sauce sucrée au Nuoc Mam. Et en dessert, un Kem Flan. Une bonne crème caramel servie avec un lait de coco léger et de la glace pilée, délicieux !

On rejoint maintenant Ho Chi Minh Ville (Saigon) pour notre dernière étape vietnamienne et pour voir nos amis Sophie et Thomas. Nous reviendrons au Vietnam dans deux mois pour sortir un peu des sentiers battus après avoir vadrouillé au Cambodge et au Laos.

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5 comments on “Hoi An, in et off

  1. =hey les loulous!!! c’est mon premier post! ça donne trop envie tout ça! hâte que vous rentriez pour faire un repas! ;)
    Laura, je vois que tu n’as pas fait la réflexion sur les chaussures… et oui ils ont les mêmes sandales aussi!!! ;) c’est trop chou.
    gros bisous à vous deux!

  2. Hé! Déjà au Vietnam! Gardez nous des bonnes adresses, on arrive le 3 Mars à Hanoi avant on sera dans le Nord vers Sapa… Des bisous…….

  3. on n’arrête pas de saliver et on attend avec impatience notre voyage …

    petite suggestion de Bertrand : pourriez vous mettre une carte pour suivre votre périple et situer la ville dont vous parlez …. on part diner d’un rizotto indie

    bizz !!!!!