Notre semaine pékinoise se termine, elle fut active malgré le froid et nous avons eu des activités diverses et variées (eh oui nous ne faisons pas que manger!). Beijing est vraiment gigantesque et nous n’avons pas eu le temps de faire tout ce que nous voulions, nous reviendrons !
Après notre journée art contemporain à Beijing, nous sommes partis en excursion pour la grande muraille. Après une heure de train, nous rejoignons le site de Badaling. Par chance, le temps est clair et les touristes sont peu nombreux. Badaling est le site le plus couru pour voir la grande muraille mais c’est également le plus accessible. Le tronçon de muraille de Badaling a été reconstruit comme à l’époque Ming, on s’y croirait si l’on fait abstraction des infrastructures touristiques. Plutôt que de la muraille de Chine, on devrait parler des murailles qui forment un réseau sur plus de 6 000 kilomètres. Elles ont été construites à différentes époques, dès le VIIème siècle avant JC mais c’est les Ming (au XIVème et XVème siècle) qui construisent l’ouvrage en brique et en pierre que l’on connaît. En effet, c’est impressionnant, on grimpe la muraille qui est construite à flanc de montagne et sur les cimes, et surtout on la voit serpenter à perte de vue. Nos modestes photos donnent un pâle aperçu de cet ouvrage titanesque.
Mardi, nous avons visité le temple du ciel, un impressionnant ensemble architectural dans un grand parc qui servait pour les cérémonies impériales. C’est très coloré et les bâtiments sont beaux, mais surtout c’est drôle de découvrir l’importance de la symbolique dans le parc et la construction. Chaque forme ou distance a une importance capitale. Par exemple, toutes les distances ou les nombres de colonnes sont des multiples du chiffre 9 qui porte bonheur, ou, le sud du parc est de forme carrée pour signifier la terre et le nord de forme ronde pour symboliser le ciel… . Le parc est également très agréable car beaucoup de gens viennent y faire de la musique, danser, pratiquer le taï chi ou la gymnastique, faire du badminton, jouer au Mah Jong… .
Nous sommes aussi allés au museum d’histoire naturelle car Gabrielle voulait voir les œufs de dinosaures fossilisés retrouvés en Chine. Le musée possède de belles collections et la scénographie est très drôle avec des reconstitutions à la Jurassic Parc !
Le soir, nous sommes allés à l’Opéra de Pékin voir un spectacle de danse contemporaine. En réservant les tickets nous savions seulement qu’il s’agirait de danse contemporaine rien de plus. Nous espérions donc voir un ballet chinois !
L’opéra a été construit en 2007 par Paul Andreu juste à coté de la gigantesque place Tien’Anmen. Le bâtiment ressemble à une capsule de verre posée sur un miroir d’eau. Si l’extérieur est assez impressionnant, l’intérieur est réellement somptueux, malheureusement les photos étant interdites nous n’avons pas pu en prendre dans le bâtiment. L’architecte a osé un mélange de matériaux et de formes qui fonctionne assez bien : marbre rose, gris et jaune pour le sol, lattes de bois acajou et verre pour le plafond voûté. Plusieurs détails rappellent également l’architecture chinoise traditionnelle comme de grandes portes avec poignées rondes au milieu. Nous étions déjà très contents de visiter ce bâtiment et ne pensions pas vraiment au spectacle que nous allions voir. C’est donc avec grande surprise que nous avons découvert la troupe néerlandaise Introdans (eh non ils n’étaient pas chinois !). Le spectacle était génial et consistait en quatre moments sur fond de musique contemporaine et classique. C’était un vrai mélange de genre, très surprenant et l’on a même cru à un passage mélangeant tectonique et danse indienne tout cela sur les pointes bien sur ! C’était une soirée fantastique dans un lieu magnifique, c’est bien d’avoir le temps de faire ce genre de choses que l’on ne fait pas en voyage normalement.
Nous ne pouvions pas quitter Beijing sans avoir goûté le fameux canard laqué (Beijing Kaoya). Pour cela nous avons choisi l’adresse la plus réputée de la ville : Quanjude. Avant nous, d’autres bouches célèbres ont dégusté la spécialité de la maison : Fidel Castro, Georges Walker Bush ou encore Gehrard Schröder !!! Le restaurant était à la hauteur de nos attentes et le canard succulent. Le canard laqué est découpé en morceaux devant nos yeux par un cuisinier, nous disposons les morceaux de viandes trempés dans la sauce brune sur une petite crêpe avec du poireau émincé, du piment frais ou du concombre. Une fois la première bouché avalée, le serveur nous remet le numéro de notre canard, le restaurant compte tous les canards servis depuis plus de 50 ans !
Avant de prendre le train de nuit pour Xi’an, nous sommes allés voir les installations olympiques dans le nord de la ville. Nous avions visité le site en construction lors de notre précédent passage à Beijing et il faut dire que le résultat final est plutôt décevant par rapport aux travaux qui nous avaient impressionnés. Mis à part le fameux stade olympique, le nid d’oiseau conçut par Herzog et de Meuron, et la piscine olympique, les gigantesques installations pour les jeux olympiques ne sont pas fantastiques. La démesure est de mise (il règne une petite atmosphère soviétique) et de nombreuses architectures paraissent dater des années 80 et 90 alors qu’elles n’ont que 3 ans ! En tout cas, c’est très touristique.
Côté cuisine de rue, nous faisons de nombreuses découvertes et nous nous régalons. Même avec le froid qui règne les rues sont pleines de vendeurs, cuisiniers et gourmands. Nous glanons de nombreuses recettes dans la rue et nous les partagerons sur le blog très vite.
Coucou!
Ca y est, j’ai rattrapé vos dernières semaines de voyage! Ca fait rêver!
Super photos! il ne manque que le gout et les odeurs!
Bisous
qu’il est agréable de voyager assise dans un fauteuil!je ne sais pourquoi ,d’un seul coup je meurt de faim….attention,si j’était vous je metrait des gants,il a l’air de faire un froid de canard laqué.profité et raconté encore.plein de belles choses…..
c’est quoi les trucs marrons à côté des haricots vert? est-ce que c’était un être vivant ou un légume (oui les légumes ça vit aussi mais bon) les photos sont superbes, je me demande de vous deux qui les prend??
je me régale des yeux puisque pour le reste c’est un peu difficile
le masque du cuisinier c’est parcequ’il est malade ?! et savez vous qu’ils ont du copier sur la tour d’argent qui numérote ses canards au sang depuis 1890 ; en 2003 ils ont servi le n° 1.000000 !!!! ouais, ouais, ouais
j’ai ressenti un peu de chauvinisme au sujet du village olympique; me trompe-je ?