Sur les routes de l’Isaan suite et fin

Toujours dans l’Isaan, nous profitons bien des spécialités locales comme ce charmant petit assortiment de gros insectes sautés : sauterelles géantes, 2 sortes de blattes et scorpions. Contrairement à nos précédentes expériences insectivores, ces bestioles sont vraiment grosses. Un seul spécimen peut servir de petit en-cas. Pas possible de tout expédier en une bouchée, il faut prendre le temps de croquer ces insectes partie par partie et de décortiquer leur anatomie.

Notre préféré : la blatte jaune. Très croustillante, son corps et ses pattes ont un goût assez fin. Elle pourrait facilement se déguster en apéritif sous nos latitudes. La sauterelle à un goût un peu similaire mais en moins fort. Quant au scorpion, son corps et ses pattes sont très durs, le goût est plus fade. Heureusement que la vendeuse les cuisine à la sauce de soja.

Les marchés nous réjouissent toujours autant, nous vous faisons souvent profiter des plats mais rarement des vendeurs et cuisiniers. Alors aujourd’hui, voici une sélection de sourires thaïlandais. Parfois, les vendeurs sont un peu fatigués !

Après les insectes, on découvre de jolis petits gâteaux dont les moules sont en feuilles de palmier.

On reste bouche bée devant les magnifiques rayons de miel qui tiennent sur une branche.

La bonne découverte de l’Issan est inévitablement le khao niao mamuang (le riz gluant sucré à la mangue et au lait de coco), on en trouve partout et on en mange au moins deux fois par jour. La mangue est coupée devant vous, déposée sur un lit de riz dans une barquette, à vous de verser le lait de coco et de parsemer le tout de quelques grains de riz frits.

Les étals de fruits frais obtiennent toujours nos suffrages et entre pastèques, ananas et melons, on se laisse tenter par des fruits plus originaux.

On ne savait pas trop comment manger le fruit de la fleur de lotus, découvrez la réponse dans la rubrique notre marché.

Au pays du sucre, la goyave ne pouvait se déguster nature, les thaïlandais la font mariner dans une préparation sucrée qui lui donne un bel aspect vert fluo.

Trêve de gourmandise, voici un peu de culture physique et bouddhique. Quand l’envie vous prend, vous trouvez toujours quelques machines à disposition. Thomas peut ainsi soulever de la fonte sur le chemin de la gare routière ou Gabrielle peut travailler ses « muscles balançoires » avant le petit-déjeuner.

A Roi Et, nous allons voir le grand bouddha haut de 67 mètres. C’est le plus grand bouddha debout en position de bénédiction au monde ! Il y a sans doute des plus grands bouddhas du monde dans d’autres positions un peu partout.

Nous visitons temples thaï, khmer et chinois dans la même journée et pouvons ainsi apprécier les variations architecturales bouddhistes.

On peut se promener dans les temples de manière très détendue et l’ambiance est sympa, il y a souvent quelques touristes ou paroissiens pour nous montrer les usages. Ce qui nous donne l’occasion de sonner le gong !

On vous laisse avec ces petites bouchées sino-thaïs et ce canard laqué à la thaïlandaise.

Dans nos circonvolutions indochinoises, nous retournons maintenant au Cambodge et reviendrons en Thaïlande dans quelques semaines. N’hésitez pas à nous laisser un petit commentaire, nous sommes toujours très contents de les lire !

3 comments on “Sur les routes de l’Isaan suite et fin

  1. Hello, et oui les blattes et les sauterelles se mangent entières : tout à manger rien à laisser! Par contres certaines parties du scorpion sont vraiment trop dures, ça se suce.

    Bisous

  2. Bravo ! Vous êtes vraiment courageux de goûter aux gros insectes.
    Bonne continuation. Bisous.

    Vous êtes de retour quand ?
    A bientôt